A QUIEN ESCUCHO ?

RADIO METAL - Webradio & Webzine Metal/Hard Rock : news, interviews, reviews, shows... RADIO METAL - Webradio & Webzine Metal/Hard Rock : news, interviews, reviews, shows...
  • espace pro

    ENVOYEZ VOS INFOS :

    CONTACT [at] RADIOMETAL [dot] FR

    Interview   

    Përl et sa quête du clair-obscur


    Depuis une dizaine d’années, le trio francilien Përl semble avoir une vision artistique assez claire : explorer le clair-obscur à travers un regard musical et poétique. Avec des influences variées et une alchimie qui fonctionne entre ses membres, la jeune formation a les cartes en main pour proposer un concept fort qui parle instinctivement à son auditorat encore assez intimiste. C’est ce qui rend d’ailleurs le projet d’autant plus intéressant, puisque le dernier album Les Maîtres Du Silence sonne résolument comme un album professionnel avec une direction claire et n’a pas à pâlir à côté des récents succès de la scène post-metal.

    Përl a clairement de quoi briller avec ses choix audacieux. La touche personnelle qui le rend atypique est sans aucun doute que le combo ose autant les virages vers le metal extrême que ceux vers la chanson française. Se frotter à l’art du paradoxe sans se brûler n’est pas une chose évidente, mais comme les musiciens le disent eux-mêmes dans cet entretien, la volonté inconsciente derrière le projet est elle-même paradoxale puisque Përl souhaite montrer la beauté des choses à travers la violence.

    Lire l’interview…



    Chronique   

    Los Disidentes Del Sucio Motel – Polaris


    La scène musicale française peut remercier la Klonosphere de s’évertuer à promouvoir pléthore de groupes légitimes. Los Disidentes Del Sucio Motel fait partie de cette grande « famille », formation à l’œuvre depuis quinze ans. Le groupe s’échine à communier avec l’auditeur en live, n’hésitant pas à conférer une dimension cinématographique à sa musique à travers de multiples projections. Polaris, leur quatrième album, vient entériner un fait : non, LDDSM n’est pas qu’un groupe de stoner prisonnier de son vocabulaire. Polaris profite d’un changement de line-up pour apporter de nouvelles textures à sa musique, censée évoquer les « perspectives célestes logées au creux de l’humain ». Peu importe l’ambiguïté et l’opacité du dessein, Polaris brille par ce qu’il évoque d’emblée : une musique incarnée et organique qui fait la part belle à l’entrain plutôt qu’à la réflexion obsessionnelle, du moins en apparence.

    Lire la suite…



    Interview   

    Helloween : Le choc des citrouilles, partie 2


    Inespéré. Qui aurait imaginé il y a quelques années les chanteurs Michael Kiske et Andi Deris partager la scène, une chanson, un album, un groupe, Helloween ? Qui aurait imaginé aussi les deux Michael – Kiske et Weikath – qui se sont tant haïs finir par se rabibocher ? Pourtant, les voilà tous réunis avec le guitariste-chanteur-fondateur Kai Hansen, également de retour, lui qui a signé certains des plus grands tubes du groupe et du metal par la même occasion, et le jovial bassiste Markus Grosskopf, sans oublier le guitariste Sascha Gerstner et le batteur Daniel Löbe qui ont contribué à leur manière à faire perdurer la légende des citrouilles.

    Une convergence des époques qui se matérialise aujourd’hui dans un nouvel album en forme de synthèse et de nouveau départ, simplement baptisé Helloween. Pour marquer le coup, ce n’est pas une, ni deux, mais trois interviews que nous proposons dans le magazine Radio Metal n° 4 ainsi que dans nos colonnes numériques. Michael Weikath, Michael Kiske et Andi Deris nous ont raconté cette aventure inédite ayant mené à la conception de cet album qui, espérons, ne sera pas le dernier. Les trois musiciens remontent également avec nous le fil de l’histoire pour mieux comprendre les épreuves par lesquelles ils sont passés et ce qu’est Helloween en 2021.

    Note : Version sans coupes de l’interview parue initialement dans le magazine Radio Metal n°4 encore disponible aux points de distribution et en commande dans notre shop.

    Lire l’interview…



    Chronique   

    Nadja – Luminous Rot


    « Ambient doom », « metalgaze », « dreamsludge », « slowcore » : le style des Canadiens de Nadja n’est pas facile à décrire et s’accompagne toujours d’une flopée de néologismes taillés sur mesure, mais il est toujours reconnaissable, ce qui, tout au long de près de vingt ans d’une carrière aussi foisonnante que la leur – le duo est suffisamment productif pour qu’une « discographie sélective » soit fournie avec le dossier de presse –, est une gageure. Changeante mais toujours fondée sur une quantité de vrombissements et de bourdonnements à faire douter de ses enceintes, à la fois expérimentale voire absconse et dotée d’une chaleur assez rare dans le drone, la musique de l’ultra-prolifique Aidan Baker et de Leah Buckareff fusionne extrême lourdeur et ambiance souvent vaporeuse en de longs titres méditatifs voire hypnotiques. Pour leur vingt-septième (!) album, les Berlinois d’adoption ont décidé de lorgner plus franchement que par le passé vers le tournant des années 80-90, l’époque où shoegaze, indus et noise altéraient durablement le paysage musical. Intitulé Luminous Rot (« pourriture lumineuse »), orné d’un rouge éclatant (« rot » en allemand), bien installé dans les paradoxes qui font l’intérêt du groupe et annoncé par un extrait éponyme presque entraînant, ce nouvel effort a de quoi piquer la curiosité au-delà du cercle des aficionados du groupe…

    Lire la suite…



    Interview   

    Grief Collector soigne l’esprit du doom


    Depuis son départ forcé de Candlemass en 2012, après trois remarquables albums, on n’avait plus eu beaucoup de nouvelles de Robert Lowe, par ailleurs chanteur emblématique de Solitude Aeturnus. Il y avait bien le projet Gathered In Darkness qui avait commencé à faire parler de lui en 2014, mais qui est au point mort depuis. Ce n’est finalement que récemment que le légendaire chanteur de doom s’est fait réentendre sur disque, avec From Dissension To Avowal (2019), premier disque de Grief Collector, et Hereafter (2020), album du retour après vingt-quatre ans d’absence du groupe de heavy metal Tyrant que Lowe a intégré pour l’occasion trois ans plus tôt. Mais c’est bien Grief Collector qui nous intéresse aujourd’hui, puisque ce dernier sort En Delirium, son second disque et premier véritable album réalisé en tant que groupe.

    Grief Collector représente le genre d’entité idéale pour que s’épanouisse la voix puissante et expressive de Robert Lowe. Il faut dire que le guitariste-bassiste Matt Johnson et le batteur-parolier Brad Miller lui ont soigneusement préparé le terrain avec des compositions doom traditionnelles et inspirées comme on les aime. Ci-après, Brad et Robert font les présentations. On en profite pour parler doom et revenir sur certains points de la carrière de Robert Lowe, que ce soit son départ de Candlemass ou les trente ans du premier album de Solitude Aeturnus, Into The Depths Of Sorrow.

    Lire l’interview…



    Chronique   

    Yngwie Malmsteen – Parabellum


    On ne présente plus Yngwie Malmsteen, l’un des guitar-heroes aussi prolifique que clivant. Si l’on omet l’exubérance qui va de pair avec son talent, Yngwie Malmsteen a réussi la prouesse de marier deux univers à une ère où l’opposition était vivace et leur perméabilité moindre : le rock et la musique classique (Ritchie Blackmore avait tout de même commencé à déblayer le terrain). Malmsteen a toujours su se présenter en virtuose à l’instar des musiciens classiques légendaires, quitte à ne jamais vouloir dévier de sa trajectoire. Son dernier opus intitulé Parabellum n’y changera rien : Yngwie Malmsteen suit la même voie et s’efforce d’aller toujours plus loin. Pour le meilleur et le reste.

    Lire la suite…



    Interview   

    Primal Age suit sa propre voie


    Même si son premier album, A Hell Romance, a vu le jour il y a « à peine » quatorze ans, Primal Age est un vétéran de la scène hardcore et metal français puisque sa formation remonte à 1993, avec l’EP The Light To Purify ayant vu le jour en 1999. Malgré les vingt-huit ans au compteur et les changements de line-up, le groupe reste fidèle à sa ligne de conduite. Primal Age continue d’embrasser le statut d’« amateur », vecteur de confort et de liberté artistiques, et permettant d’éviter l’érosion de la passion.

    Etant l’un des premiers groupes français à s’être positionné à la croisée du hardcore et du metal, Primal Age s’est souvent retrouvé balloté d’une scène à l’autre, endossant toujours le costume d’« outsider ». Dans l’entretien qui suit, Dimitri, bassiste et membre des débuts, nous raconte cette carrière, ses analyses des scènes basées sur son vécu, les évolutions successives des tendances dans le hardcore, l’ouverture du metal, etc., sans oublier le nouvel album Masked Enemy fraîchement sorti dont il n’est pas peu fier.

    Lire l’interview…



    Révélation High Hopes   

    Nephren-Ka : Révélation High Hopes


    NEPHREN-KA from agony to transcendanceNephren-Ka a sorti son troisième album, intitulé From Agony To Transcendence, le 25 juin dernier. Toujours aussi efficace, le groupe de brutal death metal partage des compositions qui parleront avant tout aux fans de Hate Eternal, Origin et Nile. Mais la spécificité de Nephren-Ka, au-delà de proposer du lourd sur le volet musique, est d’être imprégné par la littérature puisque le concept du groupe est basé sur le livre Dune, œuvre de Frank Herbert publiée en 1965.

    Nous évoquons entre autres cette question avec Dimitri Boudon, le bassiste du groupe qui a rejoint Nephren-Ka en 2019. L’occasion de faire le point sur son acclimatation au sein de la formation auvergnate tout en revenant sur l’immense exigence que nécessite le fait de jouer au sein d’un groupe aussi technique. Les perspectives du groupe, qui sort comme tous les artistes d’un an et demi de non-activité, sont également évoquées avec franchise par le musicien.

    En savoir plus…



    Interview   

    At The Gates ouvre les perspectives


    At The Gates a beau faire partie du cercle restreint des pionniers du death metal mélodique, il est bien plus que ça, puisque dès son premier album The Red In The Sky Is Ours, il a essayé de dépasser son genre musical et de s’inspirer du rock progressif, de la musique classique ou du jazz. Seulement, en 1992 les musiciens venaient tout juste se mettre à la pratique de leurs instruments et leur ambition artistique dépassait largement leurs aptitudes. Trente ans plus tard, At The Gates a connu le succès avec l’album Slaughter Of The Soul (1995), une séparation, un retour avec At War With Reality (2014), confirmé quatre ans plus tard par To Drink From The Night Itself (2018). Surtout, At The Gates a maintenant les moyens de ses ambitions et a réalisé, notamment grâce à sa prestation au Roadburn Festival en 2019, qu’il n’avait aucune contrainte artistique.

    The Nightmare Of Being est le résultat de cette progression et introspection : un album de death metal mélodique, certes, mais enrichi d’une multitude d’influences, d’arrangements et de structures progressives. Et l’influence n’est pas seulement musicale, puisque pour alimenter le concept de l’album, le groupe a de nouveau puisé dans la littérature et plus particulièrement celle de la philosophie pessimiste. The Nightmare Of Being offre donc de multiples dimensions à explorer et c’est ce dont nous parlons ci-après – parmi d’autres sujets – avec le chanteur Tomas Lindberg et le bassiste Jonas Björler qui confirme sa position de compositeur principal.

    Lire l’interview…



    Chronique   

    Michael League – So Many Me


    Le bassiste Michael League peut se targuer d’être l’un de ces artistes parvenus au succès sans jamais vraiment jouer pleinement le jeu de l’industrie musicale. Rien qui ne l’a empêché d’obtenir quatre grammys, de faire de Snarky Puppy – dont il est le leader – l’un des groupes de jazz-fusion les plus excitants de ces dernières années et de démontrer sa polyvalence et son engagement via le groupe Bokanté à la croisée du blues et de la musique africaine. Si l’on ajoute les multiples collaborations dont celle avec la légende David Crosby, Michael League a tout d’un grand. Il ne lui manquait finalement qu’une œuvre solo, une passerelle plus immédiate avec l’étendue de sa personnalité musicale. La pandémie lui a donné l’occasion de se concentrer sur un projet envisagé depuis l’adolescence : So Many Me est un titre à propos. Michael League s’illustre par une musique moins débridée et plus contemplative, puisant dans les sonorités pop gracieuses des années 80 et 90, Tears For Fears, Talking Heads et Peter Gabriel en tête.

    Lire la suite…



  • Arrow
    Arrow
    The Old Dead Tree @ Savigny-Le-Temple
    Slider
  • 1/3
  • Comentarios

    COMENTAR

    Entradas populares